Abstract

Introductionsur le plan génétique, Plasmodium falciparum(P. falciparum) est une espèce extrêmement polymorphe. Il existe une diversité de souches parasitaires qui infestent les individus vivant en zone d´endémie palustre. La présente étude vise à étudier la relation entre le polymorphisme de P. falciparum et les mutations au niveau des gènes Pfcrt et Pfmdr1 dans la zone de Nanoro au Burkina Faso.Méthodesles échantillons sanguins de porteurs de plasmodiums résidant dans le district sanitaire de Nanoro ont fait l´objet d´un génotypage par PCR nichée. Les mutations au niveau des gènes de résistance du parasite aux antipaludiques ont été détectées par la technique PCR-RFLP.Résultatsles échantillons de 672 patients ont été génotypés avec succès. Aucune famille allélique des gènes msp1et msp2n´avaient une susceptibilité accrue à développer des mutations au niveau des gènes de résistance. Par contre, les souches mutantes de ces gènes étaient significativement plus importantes dans les infections monoclonales que dans les infections multi clonales.Conclusioncette étude fournit un aperçu global de la relation entre le polymorphisme de P. falciparum et les mutations au niveau des gènes de résistance. Ces données contribueront sans doute à améliorer les connaissances sur la biologie du parasite et de ses mécanismes de résistance aux antipaludiques.

Highlights

  • Le paludisme demeure une préoccupation sanitaire mondiale avec 228 millions de cas et 405.000 décès rapportés dans le monde en 2018 [1]

  • Le gène de la msp1 est situé sur le chromosome 9 et les variations au niveau des séquences répétées de son block 2 permettent de subdiviser les populations parasitaires en trois familles alléliques K1, MAD20 et RO33 [5,6]

  • Son remplacement par les CTA dans les années 2005 sest accompagné dune diminution drastique de la prévalence de ces souches mutantes avec un retour progressif des souches sauvages de Pfcrt et Pfmdr1 qui sont chloroquino sensibles [20]

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Summary

Introduction

Le paludisme demeure une préoccupation sanitaire mondiale avec 228 millions de cas et 405.000 décès rapportés dans le monde en 2018 [1]. Malgré lexistence de plusieurs marqueurs de polymorphisme, les protéines de surface du mérozoïte (msp et msp2) sont les plus appropriés, du fait de leur implication dans linvasion du globule rouge par le mérozoïte. Le gène de la msp est situé sur le chromosome 9 et les variations au niveau des séquences répétées de son block 2 permettent de subdiviser les populations parasitaires en trois familles alléliques K1, MAD20 et RO33 [5,6]. Le gène de la msp est situé sur le chromosome 2 et le polymorphisme de son block central subdivise les populations parasitaires en deux familles alléliques 3D7 et FC27. Ces marqueurs de polymorphisme sont en effet les plus couramment utilisés pour distinguer les populations parasitaires [6]

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Discussion
Conclusion
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