Abstract
En Afrique sub-saharienne, l’intensité des ventes, achats et reventes de terres dans les périphéries métropolitaines est inédite. Au Kenya, sur les fronts d’urbanisation de la capitale, Nairobi, sur de très vastes espaces, la terre est morcelée en petites parcelles clôturées par des barbelés, des tranchées, de la végétation, des bouts de bois. Les transactions marchandes opérées sur ces terres ne conduisent pas toutes à des constructions sur les parcelles. Ces marchés fonciers sans construction participent à l’expansion urbaine. Ils sont moins pris en compte dans la littérature académique que l’extension du bâti et l’accès aux services dans les périphéries métropolitaines. La photographie arrête le regard sur ces parcelles laissées vides pendant plusieurs années. Les entretiens et les observations diachroniques questionnent ensuite les profils, les trajectoires et les motivations des acteurs impliqués dans les transactions marchandes des terres. Ces terres appropriées et laissées sans construction jouent un rôle central dans la création et le stockage de l’argent en lien avec la diffusion des économies urbaines.
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