Abstract

L’élevage intensif de moutons Ladoum, race ovine considérée par les éleveurs comme étant la plus performante, connaît un essor considérable ces dernières décennies au Sénégal. Ce travail a eu pour objectif de comparer les performances d’embouche de trois principales races d’agneaux. Il a porté sur 31 agneaux (12 Ladoum, 8 Touabire et 11 Peul-peul) de trois mois d’âge ayant un poids vif (PV) initial de 25,4 kg et élevés durant sept mois où ils ont été alimentés ad libitum avec de la fane d’arachide, un concentré, de l’eau potable et des pierres à lécher. Les PV, consommations d’aliments (CAI) et d’eau (CE), gains moyens quotidiens (GMQ), indice de conversion alimentaire (IC), poids de carcasse chaude (PC), rendement commercial (RC) et des éléments du 5e quartier (REQ), proportions de viande maigre (PMC) et du gras (PGC) des carcasses par race ont été étudiés. Les résultats ont révélé que les PV, GMQ, CAI, IC, PC, RC, REQ, PMC et PGC ont été semblables (p > 0,05) entre les trois races d’agneaux. Les consommations de concentré par rapport au fourrage et les rendements des abats blancs chez les Ladoum (72,5 % CAI et 5,5 %) ont été plus faibles (p < 0,05) comparés à ceux des Touabire (77,14 % CAI et 6,77 %) et Peul-peul (78 % CAI et 6,1 %) qui sont restés identiques, contrairement à la CE (4 vs. 3 litres/j). Les épaisseurs de tissu total (GR), du longissimus dorsi, du gras dorsal mesurées de la 3e à la dernière semaine ante-mortem, ont été similaires (p > 0,05) pour ces trois races, excepté la GR qui a été significativement réduite à la 3e semaine ante-mortem chez les Ladoum. Il ressort que les races ovines sénégalaises disposent d’un réel potentiel génétique qui pourrait mieux s’extérioriser dans de bonnes conditions d’élevage, pour une amélioration du revenu des éleveurs au Sénégal.

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