Abstract
IntroductionLes méthodes de diagnostic et la prise en charge de la carence martiale et de l'anémie ferriprive en pratique clinique en Algérie restent mal connues.MéthodesEnquête transversale réalisée en 2016 auprès de médecins de différentes spécialités concernés par la prise en charge de l'anémie ferriprive.RésultatsPour l'analyse des données, 349 questionnaires ont été validés (anesthésie/réanimation: 39; gynécologie/obstétrique: 111; oncologie/hématologie: 71; hépato-gastroentérologie: 64; cardiologie: 36; médecine interne: 28). Toutes spécialités confondues, 73% (254/349) des médecins estimaient que l'anémie ferriprive concernait au moins 30% de leur patientèle; 65% (226/349) estimaient que la carence martiale concernait au moins 30% de leur patientèle. La carence martiale était explorée systématiquement par 57% (63/111) des médecins du groupe gynécologie/obstétrique, mais par 11% (26/238) seulement des autres médecins; en effet, 82% (195/238) ne la recherchaient qu'en cas d'anémie. Dans le cadre d'un bilan de carence martiale, l'hémoglobine (Hb) était presque toujours évaluée (89%; 310/349) alors que les examens biologiques qui ciblent directement le métabolisme du fer l'étaient insuffisamment: par 70% (244/349) des médecins pour la ferritine sérique et par seulement 37% (128/349) pour le coefficient de saturation de la transferrine. En cas de carence martiale (avec ou sans anémie), le fer oral était prescrit par 92% (322/349) des médecins et 36% (127/349) prescrivaient du fer injectable en tenant compte essentiellement du taux d'Hb.ConclusionCette enquête montre que la carence martiale semble n'être envisagée que dans le cadre de l'anémie. En particulier, les examens biologiques spécifiques de la carence martiale sont insuffisamment prescrits.
Highlights
Selon l'Organisation Mondiale de la Santé, la carence en fer est le trouble nutritionnel le plus fréquent dans le monde; on estime que deux milliards de personnes souffrent d'anémie, principalement en raison d'une carence en fer [1]
Les formes injectables sont souvent plus efficaces que le fer oral, en particulier chez les patients ayant des maladies chroniques ou inflammatoires [12]
La ferritine sérique est alors le paramètre le plus fiable pour évaluer les réserves tissulaires en fer [13]
Summary
Perception de la carence martiale et de l'anémie ferriprive par les médecins de différentes spécialités en Algérie en 2016: enquête SUPFER DZ. Méthodes: enquête transversale réalisée en 2016 auprès de médecins de différentes spécialités concernés par la prise en charge de l'anémie ferriprive. Dans le cadre d'un bilan de carence martiale, l'hémoglobine (Hb) était presque toujours évaluée (89%; 310/349) alors que les examens biologiques qui ciblent directement le métabolisme du fer l'étaient insuffisamment: par 70% (244/349) des médecins pour la ferritine sérique et par seulement 37% (128/349) pour le coefficient de saturation de la transferrine. Pan African Medical Journal – ISSN: 1937- 8688 (www.panafrican-med-journal.com) Published in partnership with the African Field Epidemiology Network (AFENET). Pan African Medical Journal – ISSN: 1937- 8688 (www.panafrican-med-journal.com) Published in partnership with the African Field Epidemiology Network (AFENET). (www.afenet.net)
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