Abstract

ObjectifÉvaluer la perception des ophtalmologistes canadiens en ce qui a trait à la chirurgie de la cataracte bilatérale immédiatement séquentielle (CCBIS). NatureSondage anonyme envoyé à tous les membres actifs de la Société canadienne d'ophtalmologie. MéthodesOn a ainsi obtenu de l'information sur les aspects suivants : données démographiques de base, types de pratique professionnelle en lien avec la chirurgie de la cataracte, avantages, inconvénients et préoccupations en lien avec la CCBIS. RésultatsAu total, 352 ophtalmologistes ont répondu au sondage. De ce nombre, 94 répondants (27 %) réalisent régulièrement des CCBIS, 123 (35 %) réalisent des CCBIS à titre exceptionnel et 131 (37 %) ne réalisent jamais de CCBIS. Les ophtalmologistes qui réalisent des CCBIS sont significativement plus jeunes que ceux qui n'en réalisent jamais (p < 0,001) et sont actifs depuis moins longtemps (p < 0,001). La prévalence des ophtalmologistes qui réalisent des CCBIS varie significativement en fonction de la province (p < 0,001) : la plupart des ophtalmologistes qui réalisent couramment des CCBIS proviennent du Québec (n = 44; 48 %), endroit où les mesures de dissuasion financière sont les moins corsées au pays. Les CCBIS sont le plus souvent réalisées dans des centres universitaires (n = 39; 42 %), plutôt que dans des cliniques privées ou communautaires (p < 0,001). Le principal motif justifiant le recours à la CCBIS tient à une utilisation plus efficace des blocs opératoires (n = 142; 65 %). Le risque de complications bilatérales (n = 193; 57 %) et l'absence de résultats réfractifs dans le premier œil au moment de réaliser l'intervention dans le deuxième œil (n = 184; 52 %) constituent les préoccupations principales en lien avec la CCBIS. La pandémie de COVID-19 a eu un effet positif sur la perception de 152 répondants (43 %) à cet égard; il s'agit surtout des ophtalmologistes qui réalisaient déjà régulièrement des CCBIS (n = 77; 84 %). ConclusionsLes ophtalmologistes qui réalisent des CCBIS sont susceptibles d’être plus jeunes et de travailler dans des centres universitaires. Le Québec a la prévalence la plus élevée d'ophtalmologistes qui réalisent des CCBIS. En raison de la pandémie de COVID-19, les ophtalmologistes qui réalisaient déjà des CCBIS se sont mis à en réaliser encore plus, comparativement à ceux qui n'en réalisaient jamais.

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