Abstract

AbstractThe widespread entrenchment of gaping urban inequality has aroused concern about how economic, demographic and (neoliberal) ideological globalization interacts with local conditions to shape its magnitude, manifestations and experiences. This article explores how the process of exiting homelessness is affected by an interaction of social contexts operating at multiple levels, from the global to the individual. I advance and assess a multilevel framework of exiting homelessness by combining comparison of secondary data at multiple social levels and fuzzy‐set qualitative comparative analysis of longitudinal interview data from persons using transitional housing programs in Los Angeles and Tokyo. In the two cities, individual vulnerabilities and acculturation to homelessness are superseded via different pathways out of homelessness. Pathways in Los Angeles rely on social and organizational ties amid a paucity of economic opportunities, whereas pathways in Tokyo use economic resources amid limited ties. Contrary to approaches that emphasize singular contexts driving marginality, I demonstrate differing local impacts of globalization and the important and interacting roles of the state, organizational contexts of social service delivery and cultural dimensions of social capital. This points towards the utility of a new poverty management framework for understanding interventions addressing homelessness as fragmented, contradictory and contingent upon multiple contexts.RésuméLe creusement généralisé de l'inégalité urbaine a suscité un intérêt pour la manière dont la mondialisation économique, démographique et idéologique (néolibérale) en dessine l'ampleur, les manifestations et les expériences en fonction des situations locales. Cet article étudie comment l'état de sans‐abri est affecté par une interaction entre contextes sociaux opérant à différents échelons (du mondial au local). On peut définir et évaluer un cadre multi‐niveaux pour l'état de sans‐abri, en combinant une comparaison de données secondaires à plusieurs niveaux sociaux et une analyse comparative qualitative d'un ensemble flou de données longitudinales tirées d'entretiens avec des personnes participant à un programme de logement provisoire à Los Angeles ou à Tokyo. Dans ces deux villes, les vulnérabilités individuelles et l'acculturation à l'état de sans‐abri sont surmontées via des cheminements de sortie différents. À Los Angeles, ceux‐ci s'appuient sur des liens sociaux et organisationnels face au manque d'opportunités économiques, tandis qu'à Tokyo, ils passent par des ressources économiques face à des liens limités. Contrairement aux approches qui mettent en avant la singularité des contextes conduisant à la marginalité, ce travail montre des impacts locaux différents de la mondialisation, ainsi que l'importance et l'interaction des rôles de l'État, des environnements organisationnels, de la fourniture des services sociaux, et des dimensions culturelles du capital social. Un nouveau cadre de gestion de la pauvreté paraît nécessaire pour appréhender les actions relatives aux sans‐abri comme fragmentées, contradictoires et subordonnées à plusieurs contextes.

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