Abstract

Durant ses quatre années d'existence, la Commission canadienne de radiodiffusion ( CCR/CRBC ), premier diffuseur public de l'histoire du pays, est le théâtre d'un affrontement entre différentes conceptions de la radiodiffusion et du Canada lui-même. L'une des controverses les plus importantes concerne la place à donner à la programmation de langue française sur le réseau national. La question est finalement résolue par la création d'un réseau français distinct qui ne dessert que Québec et les régions limitrophes de l'Ontario et du Nouveau-Brunswick. Cet article soutient que la controverse au sujet de la programmation française a nui à l'établissement de la CCR comme institution culturelle nationale crédible et légitime. Il avance en outre que la férocité du débat révèle l'existence d'un large consensus quant à l'influence que peut exercer un organe public de diffusion sur la façon dont les Canadiens imaginent leur pays.

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