Abstract

Le nazisme et son extension en Europe furent à l’origine de l’émigration de milliers de personnes, majoritairement juives. La Palestine sous mandat britannique, qui constituait le cœur du projet sioniste d’établir un foyer national juif, constitua une destination de cette migration après 1933, parfois qualifiée d’« aliya germanophone ». Les Juifs germanophones vécurent cette expérience migratoire notamment dans et par la langue. C’est ce que montrent leurs histoires orales, récits de vie et ego-documents : les langues pratiquées, le multilinguisme et les usages sociaux de la langue y sont associés à des émotions, ainsi qu’à des représentations genrées du monde. Cet article montre que les pratiques langagières, telles qu’elles s’expriment dans les récits de soi, constituent une source pertinente pour étudier les processus par lesquels le genre se rend intelligible, se construit et se questionne.

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