Abstract

This article argues that John Ford’s play Perkin Warbeck should be read in the context of “new” Jacobean readings of the historiography of Henry VII’s reign. After tracing the origins and dissemination of Warbeck’s scaffold confession of imposture, and exposing the sixteenth-century chroniclers’ reliance on mind-reading, clairvoyance, fallacious reasoning, and shrill invective, the article reveals the revaluation of this received “memory” of the 1490s by influential seventeenth-century historians. I argue that Ford’s elimination of the confession and his strategy of staging realpolitik as a kind of non sequitur response to the audience’s persistent questions regarding the “truth” of Perkin’s identity return the story to the indeterminacy it had for its contemporaries.
 Cet article montre que la pièce de théâtre de John Ford, Perkin Warbeck, doit être comprise dans le contexte des nouvelles lectures jacobéennes de l’historiographie du règne d’Henri VII. On y retrace les origines et la circulation des confessions d’imposture de Warbeck, pour ensuite exposer combien les chroniqueurs du XVIe siècle se sont fiés à la télépathie, à la voyance, aux faux raisonnements et au bruit des invectives. L'article met en lumière la réévaluation de ces mémoires des années 1490 par d’importants historiens du XVIIe siècle. On y montre ainsi que Ford ramène cette affaire à l'état d'indétermination qu'elle avait sans doute pour ses contemporains, en éliminant la catégorie de la confession religieuse et en mettant en avant la stratégie de « realpolitik », qui menait à ne pas répondre aux questions persistantes de l’Assemblée au sujet de l'identité réelle de Perkin.

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