Abstract

RÉSUMÉ Les franges des métropoles d’Afrique subsaharienne sont gagnées par un rapide étalement urbain, qui se caractérise par des changements massifs de l’usage des sols: des terres agricoles ou des pacages communautaires sont convertis en foncier urbain ou industriel. La compréhension des processus à l’œuvre demeure partielle, les acteurs de ces marchés fonciers étant trop souvent restreints aux impulsions des grands projets urbains, aux restructurations de grandes firmes agro-alimentaires ou aux mouvements centrifuges des habitants des villes. En comparant deux métropoles ouest- et est-africaines, Bamako et Nairobi, cet article met en lumière les transactions menées sur les terres, les diverses stratégies d’anticipation, de spéculation et d’intéressement immobilier, et la manière dont ces pratiques s’articulent aux régulations politiques nationales et locales des marchés fonciers. Cette approche nous permet de proposer trois critères de caractérisation et de comparaison des placements dans la terre, en lien avec les dynamiques d’urbanisation.

Full Text
Paper version not known

Talk to us

Join us for a 30 min session where you can share your feedback and ask us any queries you have

Schedule a call