Abstract

Les developpements recents dans la theorie des reseaux ont amene la creation de nouveaux modeles pour decrire les interactions spatiales et sociales et reexaminer les modeles existants. Bien qu’ils aient ete concus pour l’etude de la societe contemporaine, les archeologues les utilisent de plus en plus pour interpreter les donnees archeologiques. Il s’ensuit la possibilite, avec un si grand assortiment de modeles, d’en trouver un pour justifier ce que l’on veut, si on s’en donne la peine. Dans cet article, nous abordons ce probleme a travers un exemple sur le debut de la centralisation des cites-etats du continent grec au cours des ixe et viiie siecles av. J.-C. En 1987, Rihll et Wilson ont realise un travail pionnier sur la structure du peuplement, en appliquant un modele de planification urbaine, utilise a l’origine pour expliquer l’urbanisme du xxe siecle. Nous eclairons les problemes de modelisation des donnees archeologiques en opposant ce modele a un autre plus recent intitule ariadne, un modele de cout-benefice que nous avons developpe, et d’autres modeles plus simples. Nous examinons surtout ce qui genere la robustesse des modeles et la maniere dont ils incorporent l’eventualite quand ils decrivent des periodes de changement rapide, deux imperatifs pour qui cherche a produire des resultats solides et fiables.

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