Abstract

L’article évalue les effets en termes de qualité et de bien-être social d’une politique de nationalisation dans le secteur agroalimentaire. Nous analysons les circonstances pour lesquelles celle-ci est efficace (i) sur le marché où elle est appliquée et (ii) dans un cadre économique élargi. Nous construisons un modèle de duopole mixte où une firme peut choisir le marché (national ou étranger) sur lequel elle désire s’installer et nous identifions deux effets, respectivement un effet réglementaire et un effet structurel, dont la combinaison explique plusieurs résultats. Nous montrons que la mise en œuvre d’une politique de nationalisation n’est pertinente localement que si le degré de différenciation horizontale des biens proposés sur le marché national est suffisamment élevé. Nous mettons cependant en évidence que le comportement d’installation de la firme qui en résulte peut aboutir à des résultats socialement sous-optimaux dans un cadre économique élargi.

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