National Socialism and the politics of calculation

Abstract

This article examines the way in which mathematics and politics intertwined in National Socialist Germany, particularly in relation to the period between 1933 and 1939. As Heidegger's critical writings on the regime showed, one of the particular issues was the way in which what he calls machination and later technology depended upon a particular notion of metaphysics, a particular casting of being, that is, to be is to be calculable. Nazism seeks control of the earth in a way that both makes possible and exceeds its quest for world domination. Following a discussion of the notion of Gleichschaltung—synchronization or political co-ordination—and its ontological underpinnings, the reading moves to two key examples: the calculation of race in the Nuremburg laws; and the calculation of space in geopolitics. These come together in the racialized notion of Lebensraum. Although this paper takes its point of departure from Heidegger, it focuses on the historical period at hand in order to illuminate both a particular instance of the politics of calculation, and a calculative understanding of the political. Le national socialisme et le calcul politique Cet article traite de la manière dont les mathématiques et les politiques étaient étroitement liées dans l'Allemagne national-socialiste particulièrement au cours de la période entre 1933 et 1939. Comme le montre Heidegger dans ses textes critiques sur le régime, un enjeu parmi d'autres étaient la manière dont ce qu'il appelle la machination et par la suite la technologie passait par telle ou telle notion métaphysique, par un certain projet d'être, c'est-à-dire qu'être c'est être calculable. Le dessein du nazisme était une forme de contrôle de la planète qui à la fois préconise et dépasse son objectif de dominer le monde. Après une discussion sur la notion de Gleichschaltung—la synchronisation ou la coordination politique—et de ses fondements ontologiques, l'interprétation renvoie à deux exemples déterminants: le calcul de la race dans les lois de Nuremberg; et le calcul de l'espace dans la géopolitique. Ces deux calculs s'inscrivent dans le cadre de la notion racialisée de Lebensraum. Si Heidegger sert de point de départ, cet article met l'accent plutôt sur la période historique en cause pour faire la lumière sur un cas particulier des politiques du calcul et une conception calculatrice du politique. national-socialisme, calcul, politique, Gleichschaltung, Heidegger, ontologie. Socialismo Nacional y el cálculo de lo político Este artículo examina el modo en que la matemática y la política se entrecruzaban en la Alemania Nacional Socialista, en particular con relación al período entre 1933 y 1939. Como indicaron los textos críticos de Heidegger sobre el régimen, una de las cuestiones particulares fue el modo en que lo que él llamaba maquinación y, más tarde, tecnología, dependía de una noción particular de la metafísica, una idea particular del ser, es decir, el ser es ser calculable. El nazismo trata de controlar la tierra de una manera que tanto hace posible como excede su búsqueda de dominación mundial. Después de un debate sobre la noción de Gleichschaltung—sincronización o coordinación política—y sus raíces ontológicas, el análisis ofrece dos ejemplos claves: el cálculo de raza en las leyes de Nuremburg; y el cálculo de espacio en la geopolítica. Éstos se unen en la noción racializada de Lebensraum. Aunque este papel tiene como inicio el punto de vista de Heidegger, se centra en este período histórico para iluminar tanto un caso particular de la política de cálculo como un entendimiento calculativo de la política. Socialismo Nacional, cálculo, política, Gleichschaltung, Heidegger, ontología.