Abstract

Les juifs de l'empire tsariste, dans les dernières années du 19e siècle, s'ils quittaient le giron de l'orthodoxie1, pouvaient rallier l'un ou l'autre des mouvements politiques qui se disputaient leurs suffrages : la socialdémocratie, l'autonomisme majoritairement socialiste, ou encore le sionisme. Mais entre l'inscription continuée à l'intérieur de l'orthodoxie et l'adhésion à l'un de ces mouvements, la différence de démarche ne sépare pas seulement les tenants d'options politiques opposées : elle crée un fossé entre les défenseurs d'un type d'identité juive qui mobilise pour lui l'autorité de la tradition, et les partisans soit d'un abandon de cette identité, de quelque façon qu'elle soit comprise, soit de sa refondation.

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