Abstract

Le roman contemporain est devenu un nouveau lieu sexualise de la democratie ou Jonathan Coe et Hanif Kureishi donnent la parole aux invisibles sexuels. Leurs romans prennent la forme d’un parlement sexuel ou le personnage de l’exclu est desormais inclus et ou la quete du genre et de l’identite sexuelle sont devenues des preoccupations majeures. L’ironie, si chere aux postmodernistes, semble desormais deconnectee de la realite et du peuple et laisse place a la verite et a l’humanite. En effet, le roman se devoile et se dresse comme le parangon du partage. Neanmoins, ce partage n’est pas seulement intime mais egalement narratif. En effet, Coe et Kureishi font la part belle au narrataire. La narration et sa reception sont en effet partagees avec le lecteur a qui l’on donne de plus en plus de pouvoir pour choisir ou s’approprier le ton, le point de vue, le registre, la fin et la caracterisation des personnages grâce au motif recurrent de l’oscillation. Toutefois, cette oscillation diegetique ou narration participative donnant au narrataire le pouvoir de choisir et de devenir un acteur dynamique dans la creation litteraire, semble mettre a mal la democratie et presenter des defis quant a la definition d’une litterature politique ainsi que celle d’une democratie.

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