Abstract

Résumé Cet article propose une évaluation critique de la méthodologie utilisée dans les modèles de prospection pour endogénéiser les termes de l’échange et le pouvoir d’achat de la monnaie. Dans un premier temps, nous montrons que l’indivisibilité des unités monétaires engendre des termes de l’échange socialement inefficients : certains échanges socialement avantageux ne se réalisent pas, alors que pour d’autres échanges la production est trop élevée du point de vue d’un planificateur social. En présence de ces inefficiences, il est optimal d’introduire une taxe d’inflation, ce qui n’est plus le cas lorsque la monnaie est parfaitement divisible. Dans un deuxième temps, nous construisons un environnement dans lequel la monnaie, qui est supposée parfaitement divisible, a un rôle distinct de celui décrit par Kiyotaki et Wright [1993] et Williamson et Wright [1994]. La monnaie ne permet ni d’augmenter la fréquence des échanges, ni de surmonter un problème d’information sur la qualité des biens. Dans notre modèle, l’introduction de la monnaie améliore le bien-être social et l’allocation des ressources par rapport à ceux d’une économie de troc en permettant une modification des termes de l’échange.

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