Abstract

RésuméUne grande partie des recherches récentes suggère qu'au cours de l'existence, la survenue d'une période de stress est un présage de nombreuses maladies physiques, dont des attaques de maladie coronarienne (MC). Ainsi, en surveillant les niveaux de stress, il pourrait être possible de prédire quand un individu présentant un risque élevé peut le plus probablement souffrir d'une autre attaque et dans certains cas la prévenir en allégeant le stress responsable.Nous appuyant sur ce concept, nous avons suivi mensuellement par téléphone, 37 malades de ce type libérés de l'Unité Coronarienne de l'Hôpital Général de Montréal. On mesura le stress en utilisant une échelle de 20 articles (Goldberg) et on enregistra les données pour chaque malade pendant sept mois. Lorsque le stress d'un malade augmentait au-delà d'un niveau critique, l'infirmière rattachée au projet lui rendait visite à domicile, examinait ses problèmes et tentait de les soulager. Ces interventions ont varié de la simple réassurance à l'orientation vers un traitement psychiatrique ou une aide légale.Cette façon de surveiller le stress a mis en évidence un tableau clinique se rapprochant remarquablement du modèle théorique. Aucun des 15 malades présentant régulièrement une cote basse n'a requis une nouvelle hospitalisation. Onze malades montraient une cote basse au moment de leur libération, mais celle-ci s'est élevée au-dessus du niveau critique au cours des mois suivants. Neuf d'entre eux ont bien répondu à la visite à domicile, de même qu'à l'intervention subséquente de l'infirmière, et aucun n'a dû être hospitalisé à nouveau. Le seul malade de ce groupe, ayant nécessité une autre hospitalisation, n'avait pas reçu de visite à domicile parce qu'il n'y avait pas d'infirmière disponible alors. Quatre des neuf malades avec des cotes constamment élevées ont requis huit autres hospitalisations pour des épisodes de MC. Ces malades semblaient stressés d'une façon chronique et requéraient souvent un support soutenu de la part de l'infirmière.Notre étude évoque la possibilité que le stress de l'existence peut être plus important que les facteurs physiques traditionnels de risque (obésité, tabagisme, hypertension, histoire familiale de MC, manque d'exercice) dans l'étiologie de MC récidivante, en dépit d'un traitement médical adéquat.Certains de nos résultats suggèrent que les interventions de l'infirmière réduisent le besoin de nouvelles hospitalisations, mais une étude contrôlée plus extensive est cependant nécessaire pour vérifier cette hypothèse.On conclut que cette technique de recherche vaut la peine d'être évaluée plus à fond, à la fois comme outil d'étude et comme outil pratique pour la prévention d'hospitalisations subséquentes chez les malades coronariens ou dans d'autres types de maladies récurrentes.

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