Abstract
L'usage de la photographie comme source de l'histoire sociale est paradoxale : il la subordonne le plus souvent à l'archive, à qui l'image sert d'appoint, qui précise et illustre un savoir acquis, constitué par le langage écrit. La photographie est juxtaposée au texte, en contrepoint, mais le texte ne se prononce pas sur l'image, qui demeure un résidu. Nous voudrions ici tenter d'en inverser la logique en partant du document photographique comme source première, en ne recourant à l'imprimé que comme appoint. L'histoire du travail est un champ à cet égard significatif en raison du petit nombre d'études consacrées à la photographie industrielle — utilisée pourtant massivement par l'archéologie industrielle — qui contraste avec la masse énorme de documents photographiques disponibles.
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