Abstract

Au début des années 2000, les migrations résidentielles entraînent une redistribution spatiale de la population et une opposition entre les zones qui attirent la population mobile à l’ouest et au sud de la France, et les zones en déclin dans le nord-est du pays. L’objectif de ce travail est d’étudier les déterminants de ces dynamiques territoriales. Nous adaptons le modèle de Carlino et Mills [1987] à l’étude de la relation entre les flux migratoires et la croissance locale de l’emploi. Nous montrons que même si la mobilité résidentielle et l’emploi s’influencent mutuellement, les dynamiques économiques dépendent plus des choix de localisation des populations mobiles que l’inverse. Aussi, la dynamique locale de l’emploi suit une logique d’agglomération, alors que les ménages mobiles tendent à s’éloigner des grandes villes. Classification JEL : C31, J62, R11, R23.

Full Text
Paper version not known

Talk to us

Join us for a 30 min session where you can share your feedback and ask us any queries you have

Schedule a call