Abstract
<titre>Gérer la souveraineté: La Banque mondiale et le développement en Afrique sub-saharienne</titre>Au coeur du concept de souveraineté se trouve une tension. D’un côté, la souveraineté promet autonomie et liberté collectives. De l’autre, elle impose des obligations aux Etats, parmi lesquelles l’attente qu’ils élaborent et mènent à bien un projet national de développement. Les Etats d’Afrique ont acquis ces deux dimensions de la souveraineté avec leur indépendance. Leur faillite à ce jour à mener leur population à un niveau supérieur de développement, a eu pour conséquence une augmentation des activités et de l’immixtion des pays et organismes donateurs dans leurs administrations. En conséquence, leur souveraineté s’est trouvée sérieusement compromise. Ils ont perdu le peu de contrôle qu’ils exerçaient déjà sur leur développement. Mais ce contrôle n’a pas été transféré aux donateurs. Aucun organisme n’a vraiment remplacé l’état comme véhicule central de direction et de contrôle du projet de développement, avec comme résultat un processus d’élaboration et de mise en oeuvre des politiques économiques de plus en plus fragmenté. Cet article explore ces thèmes avec référence particulière à la Banque mondiale.
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