Abstract

Un aspect de l’éthique d’Iris Murdoch, lié à l’imaginaire environnemental, semble à ce jour en grande partie méconnu. L’inquiétude que suscitent la crise climatique et son impact sur notre monde naturel donne lieu à un débat éthique qui suggère des échelles spatiales et temporelles tout à fait différentes de nos préoccupations anthropocentriques quotidiennes ordinaires. Cet article étudie l’éthique écologique de Murdoch, exprimée à la fois dans sa philosophie et sa fiction, et sa contribution aux discussions écologiques contemporaines. J’examine le concept murdochien d’attention portée au bien dans La souveraineté du bien et Les soldats et les nonnes et suggère que, lorsqu’elle exprime la primauté d’un amour instinctif de notre monde naturel, elle nous encourage à prêter attention à l’importance singulière du non-humain et de la matérialité de la terre et à repenser notre relation avec eux.

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