Abstract

La revendication contemporaine de liberté se manifeste dans la relation thérapeutique, parfois comme volonté d’une mort anticipée (maladie grave ou fin de vie). Cette exigence de liberté peut être interprétée différemment selon la place donnée à la vulnérabilité : la liberté conçue comme autodétermination semble exclure la vulnérabilité ; la liberté comme créativité ne craint pas de lui faire une place. Or, l’intégration de la vulnérabilité comme « fonds commun d’humanité » permet de ne pas opposer liberté et interdépendance. Elle contribue à construire la relation comme alliance thérapeutique, et non uniquement comme la revendication d’un « droit à » manifesté dans un contrat. L’enjeu est de penser ensemble liberté et interdépendance dans une dynamique d’alliance.

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