Abstract

Cet article interroge, à travers l’étude du cas parisien, l’idée reçue selon laquelle l’exotisme aurait marqué une phase importante de l’architecture cinématographique pendant l’entre-deux-guerres. Il s’agit de mettre en lumière les raisons d’être et l’ampleur de cette tendance en analysant le parcours des architectes et des commanditaires de cinémas ainsi que leur architecture dans le contexte des échanges internationaux avant de terminer par la réception et le devenir de ces exemples d’exotisme. La méthode consiste à croiser nos recherches doctorales avec des travaux sur l’exotisme et l’orientalisme dans l’art occidental. Cette synthèse a montré que le recours aux motifs exotiques dans les salles parisiennes est relativement précoce, mais ce mode décoratif reste marginal par rapport à la tendance Art déco. Cependant, bien que leurs premiers exploitants aient tous fait faillite, la singularité de ces cinémas a été le principal garant de leur survie et préservation comme patrimoine architectural et cinématographique.

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