Abstract

En 1983, le Parlement a adopté des modifications importantes aux dispositions du Code criminel en matière de viol afin d'augmenter le taux de dénonciation des agressions sexuelles et d'accroître la confiance des victimes par rapport au système judiciaire. Certains groupes féministes ont perçu ces changements comme significatifs, mais l'optimisme initial quant à l'impact des réformes sur la possibilité pour les femmes d'obtenir justice s'est avéré prématuré puisque les taux de dénonciation demeurent-hélas!-très bas. Le présent article examine la façon dont les médias font rapport des agressions sexuelles et qui peut constituer une raison potentielle pour laquelle les femmes ne dénoncent pas leur victimisation sexuelle. En utilisant l'analyse de contenu et de discours critique, l'article examine la fréquence et la persistance des mythes concernant les agressions sexuelles dans six journaux anglophones au Canada. L'auteure pose comme postulat que les modifications législatives ne peuvent réussir si les croyances sociétales fondamentales continuent d'alimenter les mythes et les stéréotypes au sujet de la violence sexuelle. Les médias reflètent la réalité sociale. Pour comprendre comment la société perçoit l'agression sexuelle, il importe de comprendre le discours des médias au sujet de la violence sexuelle.

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