Abstract

Les investisseurs institutionnels s'engagent-ils dans la question des externalités produites par les entreprises, telles que les émissions de gaz à effet de serre ? Nous étudions le vote dans les assemblées générales des actionnaires de deux investisseurs emblématiques : BlackRock, un gérant de portefeuille majeur au niveau international, et le Fonds Norvégien, un fonds souverain responsable. Nos données couvrent l'année 2014 et contiennent 35 382 résolutions votées par les deux institutions dans 2 796 entreprises partout dans le monde. Les deux investisseurs, dits universels, s'opposent au management plus souvent sur des questions liées aux externalités que sur des questions financières. Le Fonds norvégien est plus actif sur les résolutions portant sur des externalités liées aux questions environnementales et sociales que sur celles de gouvernance. La différence de comportement entre les deux investisseurs est encore plus importante si l'on se focalise sur les résolutions liées au changement climatique. Au final, la logique de philanthropie déléguée semble être une motivation plus forte que celle d'investisseur universel pour combattre les externalités. Classification JEL : F21, G11, G23, Q54, Q56.

Full Text
Paper version not known

Talk to us

Join us for a 30 min session where you can share your feedback and ask us any queries you have

Schedule a call

Disclaimer: All third-party content on this website/platform is and will remain the property of their respective owners and is provided on "as is" basis without any warranties, express or implied. Use of third-party content does not indicate any affiliation, sponsorship with or endorsement by them. Any references to third-party content is to identify the corresponding services and shall be considered fair use under The CopyrightLaw.