Abstract

The subject of nuclear waste is often discussed in public debates on energy, and is used by some environmental groups to oppose nuclear energy. Such opposition is not backed by any solid scientific facts. This article proposes a new insight, from an environmental perspective, on the nuclear waste issue. Nuclear waste has undeniable environmental benefits: it is produced in relatively small amounts. It is not disposed of in the open and are almost totally confined. It is very easy to ensure protection from identified sources of radiation. Unlike with other highly toxic stable chemical and industrial waste matter, the toxicity of reprocessed radioactive waste decreases very rapidly in an exponential manner with time, returning to the natural level of radioactivity of the original ore after only 5000 years. Safe, simple and efficient solutions exist to make nuclear waste inert by vitrification and to isolate the waste from the biosphere until it is no longer toxic. The natural nuclear reactors of Oklo in Gabon, which self‐ignited two billion years ago, are a source of essential information today which shows the absence of migration by the waste, which has not migrated more than three metres even after being left for two billion years without any confinement. The recurring question of nuclear waste therefore appears to be technically and ecologically entirely solved by combining the use of reprocessing technology, confinement, vitrification and geological disposal, but still faces the issue of social acceptance, which implies a need for better information for the public, and especially the environmentalists, about these questions. La question des déchets nucléaires revient souvent dans les débats publics sur l’énergie comme un argument utilisé par certains groupes écologiques pour s’opposer au nucléaire. Cette opposition ne repose toutefois sur aucune base scientifique ou environnementale solide. Cet article propose un nouveau point de vue, sous un angle écologique, sur cette question essentielle du devenir des déchets nucléaires. Les déchets nucléaires présentent en effet des avantages écologiques indéniables: ils sont produits en quantités relativement faibles. Ils ne sont pas rejetés dans l’environnement et sont quasi‐totalement confinés. Il est très facile de se protéger contre les effets des rayonnements. Contrairement aux déchets industriels chimiques stables, la radiotoxicité des déchets nucléaires retraités diminue très rapidement avec le temps pour rejoindre au bout de 5000 ans environ la radioactivité naturelle du minerai d’origine. Des solutions sûres, simples et efficaces existent pour rendre les déchets nucléaires inertes en les vitrifiant et pour les isoler de la biosphère jusqu’à ce qu’ils ne soient plus toxiques. Les réacteurs naturels d’Oklo qui ont fonctionné spontanément dans la nature au Gabon il y a deux milliards d’années nous apportent à ce sujet des informations essentielles sur la migration quasi‐inexistante des déchets nucléaires dans le sol, n’ayant pas migré de plus de trois mètres même après deux milliards d’années laissés à eux‐mêmes sans le moindre confinement. La question récurrente du devenir des déchets nucléaires apparaît ainsi comme définitivement résolue sur le plan technique et écologique, en combinant les technologies de retraitement, confinement, vitrification et stockage géologique, mais se heurte cependant encore à une mauvaise acceptation sociale, qui implique de mieux informer les populations, et notamment les spécialistes de l’environnement, sur ces questions.

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