Abstract

1. Introduction Lors de la creation de l’Universite de Liege en 1817, la constitution geologique de notre pays et des etats voisins etait a peine connue (Fourmarier, 1968a) et la geologie etait une science encore relativement jeune. En effet, la fin du XVIIIe et le debut du XIXe siecles correspondent a ce qu’Ellenberger (1994) appelle la grande eclosion de la geologie (Rudwick, 1997). La geologie moderne emergea alors sur une courte periode de temps (Ellenberger, 1994). Vers 1800, l’etude des fossiles et des mineraux etait encore essentiellement une science des echantillons. Les recherches de beaucoup de naturalistes reposaient sur les echantillons que des paysans, des collectionneurs locaux, des carriers ou des mineurs proposaient de leur vendre (Rudwick, 1997). Les erudits collectaient peu de materiaux eux-memes. Par contre, ils les decrivaient, les identifiaient et les classaient. Les publications qui en resultaient etaient souvent consacrees a un ou plusieurs echantillons recoltes en un lieu precis (Rudwick, 1997). Cette methode d’etude, basee sur des collections, eut pour consequence de separer les fossiles et les mineraux des roches dans lesquelles elles se trouvaient, c’est-a-dire de les separer de leur contexte geologique (Rudwick, 1997). A la meme epoque, une nouvelle branche des sciences minerales basee sur le travail de terrain vit le jour : la geognosie telle qu’enseignee par Abraham Gottlob Werner (1749–1817) a Freiberg. La geognosie, avec son approche en trois

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