Abstract
Chantre de l’antillanité, Édouard Glissant, poète, romancier et philosophe martiniquais, n’a de cesse de rattacher sa rhétorique à une littérature qui tient à la fois lieu de rupture avec l’atavisme et le silence imposés aux Caribéens et de dépassement de la mystification et du fixisme qui sclérosent leur culture et entravent son progrès. Somme toute, l’écrivain s’emploie à promouvoir la pensée archipélique, dont l’objectif est non seulement de remettre en question l’universel généralisant dans la poétique de Saint-John Perse, mais également d’adouber une transmodernité, à même d’assurer une jouvence culturelle à toutes les communautés du chaos-monde. Pour ce faire, le penseur repense les lieux-communs, notamment ceux de la différence et de l’opacité, en les plaçant sous le double signe de la non-violence et du vivre-ensemble. C’est ainsi que les divers imaginaires artistiques des différentes régions du monde entrent en interactions illimitées, dont les résultantes sont imprévisibles et inestimables.
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