Abstract

La dimension psychologique est d’introduction récente dans la chaîne des secours français. Il faut attendre 1995 avec l’attentat du RER Saint-Michel pour que L. Crocq fonde les cellules d’urgence médicopsychologiques. Les méthodologies de prise en charge des victimes suivent des protocoles de type debriefing psychologique ou de defusing d’inspiration anglo-saxonne ou française. Le premier type élaboré par J. Mitchell en 1988 met l’accent sur les défaillances des cognitions face au traumatisme. L’objectif est de conduire le patient à une représentation mentale des enjeux traumatiques et à une sédation des symptômes invalidants. Le deuxième type, essentiellement francophone, privilégie une approche psychothérapique précoce. Son objectif est la promotion des affects dans le cadre contenant d’une régulation psychodynamique post-traumatique. Celle-ci met l’accent sur le vécu personnel de la victime face aux expériences individualisées de déréliction, d’effondrement psychique ou d’agonie primitive. Ces oppositions de méthode reposent sur des conceptions divergentes du trauma psychique. Notre contribution suggère d’inclure les travaux et recherches sur les processus originaires dans la gestion des pathologies péritraumatiques.

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