Abstract
Étudiées en 1995 lors des travaux de l’interconnexion autoroutière A13-A154, les installations portuaires romaines d’Incarville (Eure) sont implantées sur la rive gauche du lit majeur de l’Eure, à 1 km en amont de la confluence Seine-Eure-Andelle, contexte particulièrement dense en occupations gallo-romaines de toutes natures. Elles se développent au contact de la basse terrasse alluviale à partir du milieu du ier s. apr. J.-C. et fonctionnent au moins jusqu’au ve s. apr. J.-C. Au bord d’un canal artificiel de 25 m de large et de plus de 1 km de long, les premiers équipements se limitent à une simple zone d’accostage et à quelques bâtiments. Dans le courant du iie s. apr. J.-C., un quai, un môle et de nouveaux bâtiments structurent plus lourdement le site. Au iiie s. apr. J.-C., le colmatage du canal condamne les plus gros aménagements. Toutefois, le site continue de fonctionner aux ive et ve s. apr. J.-C., comme en témoigne la surreprésentation de certains produits d’importation (amphores africaines et sigillées de Gaule de l’Est). Ainsi configuré, à la frontière des Éburovices et des Véliocasses, le port d’Incarville fait figure de véritable relais dans le flux des marchandises circulant entre l’axe de la basse vallée de la Seine et l’intérieur des terres.
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