Abstract

The World Bank claims that, in order to progress, the Developing Countries should rely on external borrowing and attract foreign investments. The main aim of thus running up debt is to buy basic equipment and consumer goods from the highly industrialised countries. The facts show that day after day, for decades now, the idea has been failing to bring about progress. The models which have influenced the Bank’s vision can only result in making the developing countries heavily dependent on an influx of external capital, particularly in the form of loans, which create the illusion of a certain level of self-sustained development. The lenders of public money (the governments of the industrialised countries and especially the World Bank) see loans as a powerful means of control over indebted countries. Thus the Bank’s actions should not be seen as a succession of errors or bad management. On the contrary, they are a deliberate part of a coherent, carefully thought-out, theoretical plan, taught with great application in most universities. It is distilled in hundreds of books on development economics. The World Bank has produced its own ideology of development. When facts undermine the theory, the Bank does not question the theory. Rather, it seeks to twist the facts in order to protect the dogma.

Highlights

  • La Banque mondiale (BM) prétend que pour progresser, les pays en développement (PED)2 doivent recourir à l’endettement extérieur et attirer des investissements étrangers

  • Au cours des dix premières années de son existence, la BM produit très peu de réflexions concernant le type de politique économique à soutenir à l’égard des pays en développement

  • London : Oxford University Press for the World Bank and the Institute of Development Studies, 1974

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Summary

Une vision du monde conservatrice et ethnocentrique

La vision de la BM est marquée par différents préjugés conservateurs. Dans les rapports et. Formulé très sérieusement par Max Millikan et Walt Whitman Rostow en 1957 : « Si le taux initial d’investissement domestique dans un pays représente 5 % du revenu national, si les capitaux étrangers arrivent à un taux constant équivalent à un tiers du niveau initial de l’investissement domestique, si 25 % de tout revenu supplémentaire sont épargnés et réinvestis, si le ratio capital/produit est de 3 et si le taux d’intérêt de la dette extérieure et les dividendes rapatriés sont équivalents à 6 % par an, le pays sera en état de se passer de l’emprunt net extérieur après quatorze ans et il pourra maintenir un taux de croissance de 3 % sur la base de ses propres revenus. Formulé très sérieusement par Max Millikan et Walt Whitman Rostow en 1957 : « Si le taux initial d’investissement domestique dans un pays représente 5 % du revenu national, si les capitaux étrangers arrivent à un taux constant équivalent à un tiers du niveau initial de l’investissement domestique, si 25 % de tout revenu supplémentaire sont épargnés et réinvestis, si le ratio capital/produit est de 3 et si le taux d’intérêt de la dette extérieure et les dividendes rapatriés sont équivalents à 6 % par an, le pays sera en état de se passer de l’emprunt net extérieur après quatorze ans et il pourra maintenir un taux de croissance de 3 % sur la base de ses propres revenus. » [11] Autre baliverne !

Le modèle à double déficit de Chenery et Strout
Privilégier les exportations
La question des inégalités dans la distribution des revenus
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