Abstract

Fondée en 2003, l'école des ingénieurs Esprit a longtemps fonctionné avec de petits effectifs (200 à 300 étudiants) ce qui lui a permis de donner à ses élêves une formation de qualité et de garantir l'employabilité à la plupart de ses diplômés. Avec 1656 étudiants inscrits actuellement, et 78 enseignants exerçant au sein de l'établissement, l'école est entrée en phase de massification. Cela nécessite donc une pause de réflexion et d'ajustement car toute massification non contrôlée risque de porter préjudice à la qualité de la formation. Cela est d'autant plus impérieux que l'école s'est ouverte depuis 2005 sur une clientêle internationale, notamment africaine. Cette ouverture vers une clientêle assez exigeante la pousse aujourd'hui à adopter une politique d' «accountement» et de transparence garantes de qualité et de fidélisation de sa clientêle. Ainsi, l'évaluation réguliêre des pratiques pédagogiques, l'innovation de ces pratiques, l'amélioration du taux d'encadrement des étudiants, peuvent être d'excellentes pistes pour sauvegarder la qualité de la formation des étudiants au sein de l'école, fidéliser ses clients et gagner de nouvelles parts de marché, dans un secteur de plus en plus concurrentiel. Le présent papier s'intéresse à la premiêre phase de cette démarche innovatrice : l'évaluation des enseignements et des pratiques pédagogiques des enseignants, à travers une enquête de satisfaction. Cette démarche s'inscrit d'ailleurs dans un courant pédagogique international qui s'intéresse à la fois à l'évaluation des enseignements à l'université (resté longtemps à l'abri de l'inspection pédagogique) et à la démarche qualité dans l'enseignement supérieur (De Ketele, 2007).

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