Abstract
Dans le Japon de Tokugawa Tsunayoshi (1646-1709), les animaux acquirent une centralité politique, protégés par les nombreux édits dits « de compassion pour les êtres vivants », émanant du shogun. Situant ces édits tant dans le contexte politique et intellectuel du shogunat que dans les situations locales, cet article montre comment l’animal devint emblématique de la civilisation des mœurs sous l’impulsion d’un État centralisé au tournant du xviiie siècle.
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