Abstract

Résumé L’évaluation de politiques de prévention sanitaire par le recours à des consentements à payer ( cap ) issus d’enquêtes auprès de la population est de plus en plus fréquent. Lorsque ces politiques revêtent une dimension collective, les cap déclarés par les individus peuvent refléter une composante altruiste, ce qui rend problématique le calcul économique. À partir d’une enquête d’évaluation contingente portant sur deux politiques de prévention de la fièvre Q, l’une collective et l’autre individuelle, nous mobilisons le cadre théorique de l’utilité espérée pour déterminer le caractère altruiste (ou non) des individus, que nous expliquons ensuite par certaines de leurs caractéristiques socio-économiques. Le principal résultat est que 66 % des répondants incluent une composante altruiste lors de la révélation du cap pour le programme collectif. Elle représente 3,6 euros en moyenne, soit environ 25 % du cap considéré.

Full Text
Published version (Free)

Talk to us

Join us for a 30 min session where you can share your feedback and ask us any queries you have

Schedule a call