Abstract

Peut-on prelever les organes d’une personne en fin de vie apres avoir decide d’arreter ses traitements ? Les donneurs decedes apres un arret cardiaque constituent, depuis la reunion de Maastricht de 1995, une source d’organes reactualisee pour repondre au besoin croissant de demandes de greffe. Si certains pays les ont autorises, la categorie dite « Maastricht 3 » suscite un questionnement ethique majeur. En France, les professionnels de sante impliques dans les dons d’organes sont-ils prets pour inclure les malades en fin de vie, les personnes cerebrolesees, celles en etat vegetatif chronique et bien d’autres encore, dans une procedure de prelevement Maastricht 3 ? En explorant la narration de certains d’entre eux, cet article rend compte des resultats d’une recherche soutenue par l’Agence de la biomedecine et veut aider a mieux comprendre les enjeux moraux des arrets de traitements a propos des greffes.

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