Abstract

Cet article se propose d’examiner la manière dont les personnes apportant leur soutien aux exilé·e·s mobilisent et appréhendent le droit à Calais et à Briançon, deux villes devenues, à des époques et selon des modalités différentes, des pôles migratoires de premier plan. La première partie s’intéresse à la façon dont ces personnes appréhendent le droit et deviennent, à des degrés et selon des modalités différentes, des intermédiaires du droit. La deuxième partie fait appel au concept de “conscience du droit” (legal consciousness) développé Outre-Atlantique au début des années 1990 pour questionner la manière dont l’expérience de l’engagement dans ces territoires frontaliers a conduit à faire évoluer leur rapport au droit, à la fois en tant que norme écrite mais aussi dans la manière dont elle est appliquée par les institutions.

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