Abstract

Si la mort d’un personnage advient généralement au terme d’un parcours dans la temporalité et la spatialité romanesques, le Haut Livre du Graal présente trois figures de personnages mort-nés. Leur mort coïncide avec – voire précède – leur introduction dans l’espace fictionnel. La question du sens de ces personnages et du sens de l’oeuvre émergent alors de manière problématique. Et ce d’autant plus que la mort de ces « acteurs paradoxaux » relève d’une puissance de déflagration qui infléchit le cours du récit et altère profondément les équilibres politiques, symboliques et religieux de l’univers de fiction.

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