Abstract

Resume Quand on examine la litterature sur l’aidant familial, on constate que c’est sous l’angle de la charge et du stress que l’aide familiale est abordee. Le fait que la charge dite « subjective » ne soit pas toujours correlee a la charge « objective » incite a nous interroger sur la complexite des mecanismes psychiques mis en jeu dans cette prise en charge familiale. A trop vouloir decrire le fardeau, ne risque-t-on pas de passer sous silence une autre dimension trop peu exploree, a savoir, les gratifications et les benefices qui l’accompagnent ? En evoquant la notion de « travail psychique », nous soulignons ici un temps de cheminement suffisamment long pour que se mette en place un processus d’amenagements successifs dans la vie psychique de l’aidant. Si, au moment du diagnostic, l’energie a mobiliser concerne la contention de l’impact traumatique de l’annonce, en cours d’evolution, il s’agit beaucoup plus de composer avec les divers conflits et les remaniements de roles imposes par la prise en charge, alors qu’en fin de maladie se pose a l’aidant la difficulte de l’acceptation de la mort prochaine.

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