Abstract

Abstract Le présent article a pour objet de caractériser la différence entre les mécanismes mis en œuvre dans la traduction automatique, qu’elle soit statistique ou neuronale, et les mécanismes cognitifs mis en œuvre dans la traduction humaine. Notre postulat consiste à dire que cette différence est radicale par sa nature, d’une part et d’autre part, qu’il est possible de la mettre en évidence dans le fonctionnement de trois principaux mécanismes cognitifs, à savoir de la compréhension, de l’attention et de la schématisation. En définitive, la différence de nature qui oppose ces deux types de traduction réside dans la dialectique entre la cognition désincarnée et incarnée et dans la dichotomie entre la décision et le calcul. En effet, si le traducteur humain prend toujours une décision et en endosse la responsabilité, la machine se limite à calculer. Le corpus d’exemples pratiques utilisés dans le cadre de la présente analyse pour étayer notre postulat est issu de la pratique traductologique dans la paire de langue français-allemand.

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