Abstract
Cette étude évalue la réalité et les sources de l’affaire du « serpent de mer du Constitutionnel », attribuant à ce journal la paternité de l’invention de cette plaisanterie (canard) de journaliste, diffusée comme un gag récurrent durant le XIXe siècle. Ce n’est pas tant la diffusion des histoires de serpent de mer qui en est l’objet que cette attribution problématique, traditionnelle dans l’histoire de la presse française. Au terme du parcours, qui ressemble à une enquête policière, il est établi que la première mention d’un serpent de mer a bien eu lieu en 1817 dans ce journal, alors retitré Journal du commerce, mais qu’il n’a jamais eu l’exclusivité de la diffusion de ce canard, qui provient du reste de journaux américains : avant les actuelles numérisations des journaux, il était difficile sinon impossible de retrouver de brèves mentions voire des articles sur de tels sujets. Il était donc aisé de s’en moquer sans avoir à en fournir de justification sourcée.
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