Abstract

Indissociable de la notion d’identité, le patrimoine a été construit comme objet d’histoire à partir d’un questionnement sur la nation et ses représentations, et envisagé de l’intérieur des histoires nationales. Pourtant, différents travaux récents ou en cours sur les transferts d’objets à l’origine de la constitution des collections publiques, les échanges entre institutions patrimoniales ou l’impact des circulations culturelles sur les évolutions des musées témoignent d’une ambition partagée d’interroger autrement les processus de patrimonialisation. Pour en cerner la dimension transnationale, il s’agira de s’arrêter sur les années 1930, une époque qui a vu s’élaborer les assises intellectuelles et les dispositifs institutionnels de notre définition, notre imaginaire et notre pratique du patrimoine.

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