Abstract

Cet article vise à interpréter la présence du sous-sol parisien dans le roman L’Enfant grec (2012) de Vassilis Alexakis, vingt après que ce dernier ait représenté ce même espace souterrain dans Avant. Après un bref résumé de l’oeuvre, une mise au point sur l’importance du souterrain dans l’imaginaire collectif et une brève présentation du sous-sol parisien en littérature, j’analyse la valeur métaphorique que l’auteur confère aux égouts, catacombes, carrières et sous-sols, réels ou imaginaires, qui caractérisent le schéma géographique de L’Enfant grec et qui occupent une place croissante au fil des pages. Cet appel du sous-sol donne-t-il forme, comme dans Avant, à un rejet spatial de la capitale française ou bien s’agit-il d’une évocation plus traditionnelle d’espaces souterrains associés à la mort ? Existe-t-il un lien entre ces espaces en sous-sol et l’espace de la création littéraire ? Même si, dans un premier temps, tout peut laisser à penser que l’auteur a créé une catabase funeste, je conclue que le Paris souterrain d’Alexakis dans L’Enfant grec est un lieu cathartique de renaissance qui permet au narrateur d’apaiser sa crainte de la mort et de se reconcentrer sur l’espace ludique de la création littéraire.

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