Abstract

L'expérience de sociétés forestières pratiquant l'abattage sélectif d'arbres individuels au Sarawak montre que leurs opérations ne sont encadrées en général que par une réglementation de base concernant par exemple le diamètre minimum d'abattage, les dimensions maximales des trouées ou les essences autorisées. En général, les aspects sylvicoles ne sont, au mieux, pris en compte qu'implicitement dans les règlements sur l'abattage, et non explicitement dans la planification et les opérations d'abattage. Les sociétés forestières tendent de plus en plus à pratiquer un comptage à 100 % des arbres, associé à une cartographie par GPS, dans le cadre de systèmes d'exploitation à impact faible ou réduit. L'utilisation de systèmes GPS permet d'élaborer des bases de données spatialisées et des descripteurs clés des arbres. Ceux-ci pourraient servir d'appui à la planification d'activités futures basées sur des modèles de croissance et de rendement permettant de prendre en compte des paramètres forestiers importants, comme le DBH et les essences présentes, et de cartographier la position des arbres. Cela aiderait les gestionnaires des récoltes et les arpenteurs forestiers à passer d'une optique purement opérationnelle à une optique sylvicole, en prenant en compte des paramètres tels que l'espacement, le recrutement et les tiges d'avenir lors de la planification des opérations d'abattage. L'absence de ce type de planification parmi les sociétés forestières est principalement due au fait que les modèles d'exploitation forestière en milieu tropical sont généralement basés sur des paramètres de zonage (modèles à l'échelle des peuplements ou selon les classes de dimension) qui ne sont pertinents que par rapport aux besoins de la planification à grande échelle. Ces modèles n'intègrent généralement pas les données spatiales générées par la planification, ils nécessitent des données beaucoup plus nombreuses et différentes de celles utilisées pour planifier les opérations d'abattage et ne produisent pas de résultats utiles à la planification opérationnelle des récoltes. Il est plus utile de se servir de modèles par arbre qui intègrent des données spatiales et produisent des résultats pertinents au plan opérationnel, comme les diamètres, les essences et la position des arbres. Cet article rappelle les contraintes opérationnelles de l'exploitation forestière à impact faible ou réduit, et préconise des approches pour la modélisation des rendements compatibles avec ces systèmes.

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