Abstract

En 2013, le Mexique a mis en place un vaste programme de réformes structurelles visant à lever les obstacles qui entravaient la progression de la croissance économique dans des champs aussi variés que l’éducation, les finances publiques, le secteur financier, l’énergie et les télécommunications. Il est ainsi un des rares pays à avoir voté un nombre aussi important de réformes structurelles en si peu de temps et avec un soutien politique large. La réduction des monopoles et organisations oligopolistiques qui généraient des inefficiences, et l’accès favorisé au crédit à un faible coût pour les ménages et entreprises pourraient entraîner une hausse du taux de croissance potentiel de l’économie mexicaine de près d’un point de pourcentage. Si certaines des réformes ont commencé à faire la preuve de leur efficacité, les effets globaux tardent à se manifester. Et cela d’autant plus qu’elles ne se sont pas attelées à l’atténuation de la nature paradoxale d’une économie mexicaine saine, stable, résiliente et très ouverte commercialement, mais faiblement inclusive, informelle et caractérisée par d’importantes inégalités territoriales et de revenus et par une corruption prégnante. Classification JEL : D40, L16, O54.

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