Abstract

Résumé Quinze ans après la parution de l’ouvrage « Économie publique Locale » de Pierre-Henry DERYCKE et de Guy GILBERT, l’article s’interroge sur les modifications qu’il faudrait introduire afin d’y intégrer les apports récents de la théorie économique, des études empiriques et les modifications de l’environnement économique et institutionnel. Ces apports sont présentés selon qu’ils relèvent d’une perspective « spatiale » de l’économie publique locale ou d’une perspective « institutionnelle ». Trois thèmes ont fait l’objet d’approfondissements considérables. Le premier concerne l’hypothèse de la capitalisation fiscale qui s’enrichit désormais d’une perspective spatiale et dont les nouveaux tests empiriques confirment le caractère partiel. Le second concerne le concept et la mesure de la congestion des biens publics locaux et leur introduction dans des modèles complets de dépenses publiques locales. Le troisième concerne la concurrence fiscale entre collectivités, verticale ou horizontale, objet de développements aussi bien normatifs que positifs. Des thèmes nouveaux sont également apparus qui concernent à titre principal les relations financières entre collectivités publiques ou le « fédéralisme financier » ; certains relèvent à nouveau d’une perspective spatiale comme l’introduction de la rente foncière dans le dispositif ; d’autres réexaminent la théorie standard de TIEBOUT -OATES - BUCHANAN à la lumière de la microéconomie des asymétries informationnelles.

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