Abstract

Les politiques de quantitative easing ont de lourdes conséquences potentielles sur la sécurité financière des ménages. Celle-ci requiert de solides garanties en capital pour l’épargne à long terme des ménages afin de leur permettre de prévoir leurs retraites ou l’achat d’actifs coûteux, comme le logement. Les compagnies d’assurances au travers de leur activité d’assurance-vie sont les intermédiaires financières qui, traditionnellement, leur offrent de telles garanties. Or cet article met trois points en évidence : premièrement, si les taux d’intérêt à long terme sont nuls, les ménages pourront difficilement se procurer des garanties d’épargne à long terme car les compagnies d’assurances seront incapables de les leur fournir ; deuxièmement, les épargnants à long terme feront face à un problème de rattrapage, la rentabilité de leur épargne étant inférieure à l’augmentation des prix des soins de santé et de l’immobilier, leurs deux principaux objectifs à long terme ; troisièmement, les coûts croissants de l’habitat urbain entraînent l’obligation de consacrer une part croissante des revenus aux dépenses de logement, au détriment d’une allocation plus productive pour l’économie. Classification JEL : E21, E43, G22, I13, R21.

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