Abstract

Partant de l’hypothèse que le harcèlement au travail peut être considéré comme un genre de communication négative servant des fins malveillantes (Guillén Nieto & Stein 2019 ; Stein dans le présent volume), cet article vise trois objectifs. En premier lieu, nous examinons les difficultés liées à la preuve du harcèlement au travail devant l’administration ou les tribunaux. En second lieu, nous analysons les défis que le harcèlement au travail pose à l’analyse linguistique, en nous référant particulièrement à la théorie du genre, et nous suggérons des biais pour rendre cette théorie compatible avec le nouvel apport linguistique que le langage du harcèlement représente. Enfin, nous illustrons les connaissances que le linguiste expert peut offrir du point de vue de la théorie du genre dans les cas de harcèlement au travail. Afin de ne pas bâtir des châteaux en Espagne, notre analyse s’appuie sur une étude d’un cas en particulier portant sur un type concret de harcèlement au travail que Leymann (1990, 119-126 ; 1996, 165-184) a nommé « mobbing au travail ».

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