Abstract

Résumé Cet article se propose d’examiner les problèmes de la traduction vers le français de l’argot des jeunes Égyptiens des classes populaires. Il s’agit donc de deux variétés linguistiques qui sont étroitement liées l’une à l’autre: l’argot et la langue des jeunes. Ces deux variétés diffèrent remarquablement d’une communauté linguistique à l’autre selon la formation culturelle et la structure socio-historique. Au vu des différences entre les deux communautés linguistiques égyptienne et française, la traduction de l’argot de l’une vers l’autre suscitera ipso facto certaines difficultés. Nous voulons donc étudier l’argot des jeunes Égyptiens et son impact sur le processus de traduction. Dans un premier temps, nous allons mettre brièvement en relief les divergences entre l’argot français et l’argot égyptien, leur statut dans la société et les difficultés de rendre ce dernier en langue-culture française. Dans un deuxième temps, nous examinerons la traduction en français de certains composants de l’argot des jeunes Égyptiens pour savoir comment les deux langues considérées gèrent cet argot avec leurs propres systèmes linguistique et culturel. Les exemples d’analyse portent sur Les femmes de Karantina, roman écrit par Nael Eltouky, et sa traduction française, portant le même titre, faite par Khaled Osman. L’étude montre qu’en raison des différences linguistiques et culturelles le traducteur a opté pour différentes stratégies traductives.

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