Abstract
L'alpinisme a connu, depuis ses origines, un développement remarquable : extension de son "terrain de jeu", diversification, spécialisation, modification dans sa pratique avec l'utilisation de nouvelles techniques, de nouveaux équipements. L'escalade, moyen d'accès à l'alpinisme, devient aujourd'hui discipline indépendante lorsqu'elle s'exerce en falaises, sur blocs et sur structures artificielles. Nous étudierons dans cet article comment ce vocabulaire de spécialité a été appréhendé par les auteurs de dictionnaires de langue généraux et de dictionnaires spécialisés monolingues et multilingues en nous limitant à deux aspects du traitement lexicographique : l'analyse des nomenclatures alpines et l'information historique, cette dernière n'ayant pas, à notre connaissance, encore été envisagée par les métalexicographes pour ce qui concerne les vocabulaires de spécialités. L'élaboration de nomenclatures actualisées, représentatives du nouvel alpinisme, devrait permettre la mise en chantier d'un répertoire multilingue indispensable à la pratique, dans le cadre de l'adaptation à une nouvelle politique économique du milieu de la montagne. Notre analyse de la nature des informations historiques proposées dans les dictionnaires de langue, à travers la mention des premières attestations, fera apparaître la confusion existant actuellement, entre datation-diffusion et datation-création, lorsque la datation est affaire des lexicographes. Les travaux dans ce domaine, entrepris à l'initiative du professeur Quemada, et menés au sein de l'équipe Matériaux pour l'histoire du vocabulaire français de l'INaLF, vont dans ce sens.
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