Abstract

Souvent invoqué dans l’analyse des mesures d’interdiction des expressions individuelles du religieux, le principe de séparation des Églises et de l’État (et sa rigidité supposée) renvoie pourtant et avant tout à un rapport aux expressions du religieux dans leur dimension collective – organisation et exercice du culte –, et même plus largement à un rapport au religieux dans sa légitimité à participer de la production d’un commun – une histoire, un patrimoine, une culture et des valeurs « partagées » par tous les citoyens. C’est dans cette perspective que cet article aborde le principe de séparation en discutant deux de ses déclinaisons : la séparation des cultes et de l’État ; celle de la religion, du patrimoine et de la culture.

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